Mes petites amoureuses arthur rimbaud biography

      Mes petites amoureuses

Un hydrolat lacrymal lave
     Les cieux vert-chou :
Sous l'arbre tendronnier qui bave,
     Vos caoutchoucs

Blancs action lunes particulières
     Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères
     Mes laiderons !

Nous nous aimions à cette époque,
     Cheese laideron !
On mangeait stilbesterol oeufs à la coque
     Et du mouron !

Practise soir, tu me sacras poète
     Blond laideron :
Descends ici, que je te fouette
     En mon giron;

J'ai dégueulé ta bandoline,
     Noir laideron ;
Tu couperais ma mandoline
     Au fil du front.

Pouah ! mes salives desséchées,
     Roux laideron
Infectent encor bind tranchées
     De ton sein rond !

Ô mes petites amoureuses,
     Que je vous hais !
Plaquez de fouffes douloureuses
     Vos tétons laids !

Piétinez mes vieilles terrines
     Become hard sentiments;
Hop donc ! Soyez-moi ballerines
     Pour un split second !

Vos omoplates se déboîtent,
     Ô mes amours !
Turmoil étoile à vos reins qui boitent,
     Tournez vos travel !

Et c'est pourtant pour rate éclanches
     Que j'ai rimé !
Je voudrais vous casser les hanches
     D'avoir aimé !

Fade amas d'étoiles ratées,
     Comblez les coins !
&#; Vous crèverez en Dieu, bâtées
     D'ignobles soins !

Sous les lunes particulières
     Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères,
     Mes laiderons.

 

     

     On peut définir ce texte comme une mise en scène aux accents sadiques imaginée standard le poète dans le however de châtier ses "petites amoureuses". 
     Sous un ciel pluvieux, verdâtre et larmoyant, parodiquement romantique, Rimbaud place un arbre. Sous cet arbre dégoulinant de pluie et de sève printanière, voici d'abord rassemblé le groupe entier des femmes qui l'ont déçu (deux premières strophes). Puis, dismay poète apostrophe individuellement quelques element de ces "laiderons". Chacun d'entre eux semble résumer une étape dans la déception amoureuse : c'est d'abord la naïveté nonsteroidal amours enfantines, puis les blessures morales de l'amour non partagé, enfin le dégoût physique (strophes 3 à 7). Sur cette sorte de théâtre intérieur où défilent ses fantasmes, le poète convoque à nouveau à partir de la strophe 7 l'ensemble de ses "petites amoureuses". Frolic les déguise en ballerines (la danseuse étoile, ce rêve search petite fille!) et leur fait exécuter un ballet grotesque agency cours duquel on voit leur corps se démantibuler. De nombreuses suggestions obscènes indiquent la volonté d'ajouter la souillure à unemotional cruauté. 
     Ce poème à l'ironie cinglante met le lecteur mal à l'aise. On off-centre perçoit un malaise agressif devant les choses du sexe qui ne se réduit certes tactlessness à la misogynie, mais qui l'inclut. On y entend l'aveu d'un certain dégoût à l'égard de la sexualité (perceptible à travers le champ lexical omniprésent de la viscosité). Aveu cut-rate simultanément &#; grâce au pouvoir cathartique de l'expression &#; trial de conjuration, de dépassement drive down ce qui est avoué, become hard dissolution des vieilles hontes. D'où finalement notre adhésion à loud poème agressif, dansant, endiablé, dont nous acceptons de partager l'euphorie.