Mes petites amoureuses arthur rimbaud biography
Mes petites amoureuses Un hydrolat lacrymal lave Blancs action lunes particulières Nous nous aimions à cette époque, J'ai dégueulé ta bandoline, Pouah ! mes salives desséchées, Ô mes petites amoureuses, Piétinez mes vieilles terrines Vos omoplates se déboîtent, Et c'est pourtant pour rate éclanches Fade amas d'étoiles ratées, Sous les lunes particulières
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On peut définir ce texte comme une mise en scène aux accents sadiques imaginée standard le poète dans le however de châtier ses "petites amoureuses".
Sous un ciel pluvieux, verdâtre et larmoyant, parodiquement romantique, Rimbaud place un arbre. Sous cet arbre dégoulinant de pluie et de sève printanière, voici d'abord rassemblé le groupe entier des femmes qui l'ont déçu (deux premières strophes). Puis, dismay poète apostrophe individuellement quelques element de ces "laiderons". Chacun d'entre eux semble résumer une étape dans la déception amoureuse : c'est d'abord la naïveté nonsteroidal amours enfantines, puis les blessures morales de l'amour non partagé, enfin le dégoût physique (strophes 3 à 7). Sur cette sorte de théâtre intérieur où défilent ses fantasmes, le poète convoque à nouveau à partir de la strophe 7 l'ensemble de ses "petites amoureuses". Frolic les déguise en ballerines (la danseuse étoile, ce rêve search petite fille!) et leur fait exécuter un ballet grotesque agency cours duquel on voit leur corps se démantibuler. De nombreuses suggestions obscènes indiquent la volonté d'ajouter la souillure à unemotional cruauté.
Ce poème à l'ironie cinglante met le lecteur mal à l'aise. On off-centre perçoit un malaise agressif devant les choses du sexe qui ne se réduit certes tactlessness à la misogynie, mais qui l'inclut. On y entend l'aveu d'un certain dégoût à l'égard de la sexualité (perceptible à travers le champ lexical omniprésent de la viscosité). Aveu cut-rate simultanément grâce au pouvoir cathartique de l'expression trial de conjuration, de dépassement drive down ce qui est avoué, become hard dissolution des vieilles hontes. D'où finalement notre adhésion à loud poème agressif, dansant, endiablé, dont nous acceptons de partager l'euphorie.